En fait, je suis de retour depuis le début de la semaine mais il m'a fallu du temps pour m'organiser, reprendre mon rythme et du coup, c'est seulement ce soir que je trouve quelques minutes à consacrer à ce blog. Ce seront vraiment quelques minutes : je ne voudrais pas reprendre l'habitude de me coucher trop tard, cette année. Heureusement, je n'aurai pas beaucoup de choses à rédiger : pendant ces vacances, je n'avais pas accès à Internet mais j'ai eu la bonne idée de prendre des notes sur disquette et de tout ramener ici. Je me demande bien comment il se fait que je n'aie pas eu plus tôt cette idée toute simple.
En même temps, je me rends compte qu'il est vraiment dérisoire de raconter par le menu toutes ces anecdotes qui appartiennent déjà au passé. Je vais donc tenter de résumer autant que possible la bonne douzaine de pages de notes que j'ai collectées.
Commençons par le séjour dans les Pyrénées qui s'est avéré quelque peu tristounet. En effet, 80% des choses que nous avons faites, vues ou côtoyées évoquaient la fin d’une époque.
Déjà, Gus va vendre son aile de maison et c'est, pour elle comme pour moi, une sacrée page qui se tourne. Depuis vingt-et-un ans, j'avais l'habitude de me rendre dans ce vaste bâtiment, au sein de cette famille, pour y passer des moments souvent heureux mais parfois terribles. Dans cette maison, j'ai vu naître les plus jeunes et partir les plus âgés. J'ai vu des couples se former, d'autres se séparer. J'aimais cet endroit. Je m'y ressourçais. Ça fait bizarre de me dire qu'un jour, je n'y entrerai plus, comme je n'entre déjà plus dans la maison de mon enfance.
Pour couronner le tout, tout ce que nous avons pu voir pendant ces quelques jours exhalait un triste parfum de fin de parcours ! Les spectacles folkloriques et autres animations qui, chaque été, mettaient en joie cette petite ville thermale ne sont plus réduits qu'à leur plus simple expression. Le résultat est pour le moins déprimant. Les magasins qui ferment ou disparaissent sont de plus en plus nombreux. Notre restaurant préféré veut aujourd'hui se la jouer sélect, ne proposant plus que des menus à partir de 45€ et n'acceptant que les réservations de gens qui arrivent au moins par groupe de six !
Et tout à l'avenant !
De toute façon, nous avons repéré une auberge fort sympathique installée pratiquement en face de notre lieu de gourmandise autrefois préféré. On y mange presque aussi bien, les tarifs sont moins effarants et surtout, on peut s’y rendre à deux et sans être obligés de réserver. Ils vont forcément leur faire une sacrée concurrence et peut-être leur porter un coup fatal, aux autres prétentieux !
Bien fait
En prime, l’été n’était pas de la partie : la chaleur et le soleil semblent avoir attendu le premier août pour faire leur apparition… c’est à dire, le jour où je repartais dans le Lot ! Le reste du temps, la météo aura vraiment été des plus mitigées !
Heureusement, il nous restait les balades dans la nature, le visionnage de DVD, notre imagination, notre humour… Cela ne coûte pas grand chose et a quand même permis de passer ensemble quelques jours agréables.
J’ai fini par regagner mon Lot avec le plus grand plaisir. Non que ça n’allait pas avec Gus mais il me tardait quand même de retrouver ma famille que je n’avais pas vue depuis très longtemps.
Les journées lotoises se sont écoulées paisiblement entre balades dans la campagne avec ma chienne, petits tours à Cahors, Marchés de Nuit, visites à la famille, écriture et journées passées à s’occuper des Hospitaliers. On m’a demandé plusieurs fois si ça ne me dérangeait pas de passer des vacances si calmes et en rase campagne mais j’ai répondu que, bien au contraire, j’avais le plus grand besoin de cette tranquillité après une année aussi riche et aussi agitée que celle qui vient de s’écouler !
D’ailleurs, le croirez-vous ? J’avais beau être en vacances, j’ai tout de même reçu quatre appels d’une collègue comptable restée à l’Ecole pour assurer la permanence pendant les vacances. Toujours besoin d’un renseignement, d’une précision, d’une consigne… Bon, vous me direz que sur quatre appels reçus, deux sont restées sans réponse car je n’étais pas là pour décrocher le téléphone. Mais enfin, tout de même, je commence à me demander si l’établissement va pouvoir fonctionner sans moi ! Et surtout comment on faisait avant que j’y sois employée ! Je plaisante, bien sûr car je sais bien que nul n’est indispensable et encore moins irremplaçable mais tout de même… après que mes supérieurs m’aient contrainte à prendre des congés plus courts que ce que j’avais prévu, voilà que des collègues m’appellent sur mon portable pour réclamer de l’aide quand je suis censée être en vacances ! Mais jusqu’où iront-ils donc ?
Puis, à partir du 10 août, Gus est venue me retrouver chez ma mère. En effet, lors de leur entrevue chez moi à la fin du mois de juillet, Maman avait suggéré qu’elle passe un jour dans le Lot afin de voir à quoi ressemblait sa nouvelle maison. Trop heureuse de pouvoir sauter sur l’occasion d’abréger son séjour déprimant dans ses Pyrénées natales, ma vieille amie ne s’est pas fait prier pour accepter cette offre. Personnellement, je me serais passée de retrouvailles si rapides. Je dis ça sans méchanceté aucune, simplement, je gardais un souvenir mitigé du séjour chez moi qui avait été parfois un peu tendu. Quant aux quelques jours passés chez sa sœur, ils s’étaient certes mieux déroulés, mais justement, ils nous avaient donné largement le temps de faire le tour de toutes nos conversations et préoccupations immédiates. En un mot, je pensais avoir consacré suffisamment de mon temps de vacances à mon amie et puis, comme le chante si bien Georges Chelon, un chanteur que mon père appréciait vivement « il y a loin, très loi, entre se voir souvent, et se voir tout le temps ». Et ce n’est pas du tout parce que l’on pense ça que l’on a quelque chose contre la personne en question.
Sans compter que nous devions faire face à un imprévu pour le moins préoccupant : invités à un mariage chez des amis, mon frère et ma belle-sœur ne pouvaient faire autrement que nous confier Magalie pour trois jours ! Voilà qui n’allait pas manquer de poser des problèmes de logistique : il n’y a que deux lits dans la maison de ma mère et nous allions être quatre et il était préférable que Magalie dorme seule, étant donné sa taille et son sommeil perturbé.
Après de nombreuses conjectures, il a été décidé que Magalie dormirait dans mon lit, que Gus et moi partagerions la chambre de ma mère, plus grande et mieux exposée et que ma mère, la pauvre, dormirait dans le canapé pour deux nuits.
Mais il n’y avait pas que ces questions matérielles qui me préoccupaient. Je craignais, honnêtement, la confrontation entre Magalie et Gus. Ma nièce, à cause de sa maladie, est sujette à des accès de colère et d’entêtement vraiment spectaculaires (et horripilants !). Or, je sais que Gus n’est pas du style à supporter ce genre de situation. Je craignais donc que la cohabitation de ces deux fortes personnalités ne finisse par s’avérer explosive.
Curieusement, ça n’a pas du tout été le cas. Les choses se sont plutôt bien passées et Magalie s’est même laissé convaincre de tenter le même régime que nous. Au terme du week-end passé avec nous, elle avait même perdu plus de deux kilos. Mais il serait illusoire de crier victoire trop vite. On perd très rapidement les premiers kilos superflus, j’en ai fait l’expérience moi-même et je suis loin d’être aussi forte que ma nièce. Son surpoids étant particulièrement important, les chiffres de son amaigrissement le sont également.
Ce qui est intéressant, par contre, c’est qu’elle semble mieux dormir, avec moins d’apnées et surtout beaucoup moins de cauchemars. Le régime plus la médaille de Catherine Labouré que je lui ai donnée en guise de porte-bonheur semblent avoir eu, sur l’esprit de ma nièce, des effets tranquillisants remarquables. Psychosomatiques peut-être mais néanmoins remarquables.
Le reste du séjour de Gus s’est passé, je pense, de manière agréable : nous nous sommes beaucoup baladées dans le village. Je crois qu’elle a trouvé le coin joli. Nous avons aussi passé une journée à Cahors avec ma mère. Nous avons fêté à l’avance mes quarante ans en petit comité, fait quelques boutiques et beaucoup marché.
Gus est rentrée chez elle au soir du 15 août. J’espère qu’elle été contente de son séjour. Il n’y a pas beaucoup d’endroits pour sortir ou faire la nouba du côté de chez ma mère. C’est la campagne. Presque la rase campagne. Des animations assez rares et pas toujours accessibles. Tiens, par exemple, il y avait une projection du troisième volet de Shrek à la médiathèque et nous aurions bien aimé y aller mais la salle était déjà archi pleine. Décidément ! Je crois que je ne le verrai jamais, ce film !
Ma fête d’anniversaire s’est déroulée le lendemain, chez Michel. J’avais initialement prévu de la programmer pour le jour J, mais le 19 août tombait un dimanche et certains membres de la famille travaillaient le lendemain. Les samedi 18 et vendredi 17 étaient également à exclure car c’est du côté de chez Michel que l’on n’était plus disponible : mon frère et ses deux fils, passionnés de foot, devaient partir à Saint Etienne pour assister à un match ! Bon, on ne dira rien ! Il y en a bien, dans cette famille, qui traversent la France entière pour une soirée à l’Olympia, pas vrai ?
Nous avions prévu de faire un petit buffet à l’extérieur et de fêter mes quarante ans autour de la piscine que mon frère et sa femme venaient de faire construire. Une bien belle piscine, en vérité. Grande, profonde, avec des escaliers et une jolie forme arrondie sur le devant. Le « must » est leur choix d’avoir fait installer un liner beige clair, couleur de pierre ou d’ivoire au lieu des éternels revêtements bleus. Le résultat est surprenant mais franchement splendide ! C’est d’un raffiné ! D’une élégance ! Je ne dis pas ça parce qu’il s’agit de chez mon frère mais c’est vraiment très beau ! Et aussi bizarre que cela puisse paraître, une fois la piscine remplie, l’eau est bleue et même turquoise !
En même temps, je me rends compte qu'il est vraiment dérisoire de raconter par le menu toutes ces anecdotes qui appartiennent déjà au passé. Je vais donc tenter de résumer autant que possible la bonne douzaine de pages de notes que j'ai collectées.
Commençons par le séjour dans les Pyrénées qui s'est avéré quelque peu tristounet. En effet, 80% des choses que nous avons faites, vues ou côtoyées évoquaient la fin d’une époque.
Déjà, Gus va vendre son aile de maison et c'est, pour elle comme pour moi, une sacrée page qui se tourne. Depuis vingt-et-un ans, j'avais l'habitude de me rendre dans ce vaste bâtiment, au sein de cette famille, pour y passer des moments souvent heureux mais parfois terribles. Dans cette maison, j'ai vu naître les plus jeunes et partir les plus âgés. J'ai vu des couples se former, d'autres se séparer. J'aimais cet endroit. Je m'y ressourçais. Ça fait bizarre de me dire qu'un jour, je n'y entrerai plus, comme je n'entre déjà plus dans la maison de mon enfance.
Pour couronner le tout, tout ce que nous avons pu voir pendant ces quelques jours exhalait un triste parfum de fin de parcours ! Les spectacles folkloriques et autres animations qui, chaque été, mettaient en joie cette petite ville thermale ne sont plus réduits qu'à leur plus simple expression. Le résultat est pour le moins déprimant. Les magasins qui ferment ou disparaissent sont de plus en plus nombreux. Notre restaurant préféré veut aujourd'hui se la jouer sélect, ne proposant plus que des menus à partir de 45€ et n'acceptant que les réservations de gens qui arrivent au moins par groupe de six !
Et tout à l'avenant !
De toute façon, nous avons repéré une auberge fort sympathique installée pratiquement en face de notre lieu de gourmandise autrefois préféré. On y mange presque aussi bien, les tarifs sont moins effarants et surtout, on peut s’y rendre à deux et sans être obligés de réserver. Ils vont forcément leur faire une sacrée concurrence et peut-être leur porter un coup fatal, aux autres prétentieux !
Bien fait
En prime, l’été n’était pas de la partie : la chaleur et le soleil semblent avoir attendu le premier août pour faire leur apparition… c’est à dire, le jour où je repartais dans le Lot ! Le reste du temps, la météo aura vraiment été des plus mitigées !
Heureusement, il nous restait les balades dans la nature, le visionnage de DVD, notre imagination, notre humour… Cela ne coûte pas grand chose et a quand même permis de passer ensemble quelques jours agréables.
J’ai fini par regagner mon Lot avec le plus grand plaisir. Non que ça n’allait pas avec Gus mais il me tardait quand même de retrouver ma famille que je n’avais pas vue depuis très longtemps.
Les journées lotoises se sont écoulées paisiblement entre balades dans la campagne avec ma chienne, petits tours à Cahors, Marchés de Nuit, visites à la famille, écriture et journées passées à s’occuper des Hospitaliers. On m’a demandé plusieurs fois si ça ne me dérangeait pas de passer des vacances si calmes et en rase campagne mais j’ai répondu que, bien au contraire, j’avais le plus grand besoin de cette tranquillité après une année aussi riche et aussi agitée que celle qui vient de s’écouler !
D’ailleurs, le croirez-vous ? J’avais beau être en vacances, j’ai tout de même reçu quatre appels d’une collègue comptable restée à l’Ecole pour assurer la permanence pendant les vacances. Toujours besoin d’un renseignement, d’une précision, d’une consigne… Bon, vous me direz que sur quatre appels reçus, deux sont restées sans réponse car je n’étais pas là pour décrocher le téléphone. Mais enfin, tout de même, je commence à me demander si l’établissement va pouvoir fonctionner sans moi ! Et surtout comment on faisait avant que j’y sois employée ! Je plaisante, bien sûr car je sais bien que nul n’est indispensable et encore moins irremplaçable mais tout de même… après que mes supérieurs m’aient contrainte à prendre des congés plus courts que ce que j’avais prévu, voilà que des collègues m’appellent sur mon portable pour réclamer de l’aide quand je suis censée être en vacances ! Mais jusqu’où iront-ils donc ?
Puis, à partir du 10 août, Gus est venue me retrouver chez ma mère. En effet, lors de leur entrevue chez moi à la fin du mois de juillet, Maman avait suggéré qu’elle passe un jour dans le Lot afin de voir à quoi ressemblait sa nouvelle maison. Trop heureuse de pouvoir sauter sur l’occasion d’abréger son séjour déprimant dans ses Pyrénées natales, ma vieille amie ne s’est pas fait prier pour accepter cette offre. Personnellement, je me serais passée de retrouvailles si rapides. Je dis ça sans méchanceté aucune, simplement, je gardais un souvenir mitigé du séjour chez moi qui avait été parfois un peu tendu. Quant aux quelques jours passés chez sa sœur, ils s’étaient certes mieux déroulés, mais justement, ils nous avaient donné largement le temps de faire le tour de toutes nos conversations et préoccupations immédiates. En un mot, je pensais avoir consacré suffisamment de mon temps de vacances à mon amie et puis, comme le chante si bien Georges Chelon, un chanteur que mon père appréciait vivement « il y a loin, très loi, entre se voir souvent, et se voir tout le temps ». Et ce n’est pas du tout parce que l’on pense ça que l’on a quelque chose contre la personne en question.
Sans compter que nous devions faire face à un imprévu pour le moins préoccupant : invités à un mariage chez des amis, mon frère et ma belle-sœur ne pouvaient faire autrement que nous confier Magalie pour trois jours ! Voilà qui n’allait pas manquer de poser des problèmes de logistique : il n’y a que deux lits dans la maison de ma mère et nous allions être quatre et il était préférable que Magalie dorme seule, étant donné sa taille et son sommeil perturbé.
Après de nombreuses conjectures, il a été décidé que Magalie dormirait dans mon lit, que Gus et moi partagerions la chambre de ma mère, plus grande et mieux exposée et que ma mère, la pauvre, dormirait dans le canapé pour deux nuits.
Mais il n’y avait pas que ces questions matérielles qui me préoccupaient. Je craignais, honnêtement, la confrontation entre Magalie et Gus. Ma nièce, à cause de sa maladie, est sujette à des accès de colère et d’entêtement vraiment spectaculaires (et horripilants !). Or, je sais que Gus n’est pas du style à supporter ce genre de situation. Je craignais donc que la cohabitation de ces deux fortes personnalités ne finisse par s’avérer explosive.
Curieusement, ça n’a pas du tout été le cas. Les choses se sont plutôt bien passées et Magalie s’est même laissé convaincre de tenter le même régime que nous. Au terme du week-end passé avec nous, elle avait même perdu plus de deux kilos. Mais il serait illusoire de crier victoire trop vite. On perd très rapidement les premiers kilos superflus, j’en ai fait l’expérience moi-même et je suis loin d’être aussi forte que ma nièce. Son surpoids étant particulièrement important, les chiffres de son amaigrissement le sont également.
Ce qui est intéressant, par contre, c’est qu’elle semble mieux dormir, avec moins d’apnées et surtout beaucoup moins de cauchemars. Le régime plus la médaille de Catherine Labouré que je lui ai donnée en guise de porte-bonheur semblent avoir eu, sur l’esprit de ma nièce, des effets tranquillisants remarquables. Psychosomatiques peut-être mais néanmoins remarquables.
Le reste du séjour de Gus s’est passé, je pense, de manière agréable : nous nous sommes beaucoup baladées dans le village. Je crois qu’elle a trouvé le coin joli. Nous avons aussi passé une journée à Cahors avec ma mère. Nous avons fêté à l’avance mes quarante ans en petit comité, fait quelques boutiques et beaucoup marché.
Gus est rentrée chez elle au soir du 15 août. J’espère qu’elle été contente de son séjour. Il n’y a pas beaucoup d’endroits pour sortir ou faire la nouba du côté de chez ma mère. C’est la campagne. Presque la rase campagne. Des animations assez rares et pas toujours accessibles. Tiens, par exemple, il y avait une projection du troisième volet de Shrek à la médiathèque et nous aurions bien aimé y aller mais la salle était déjà archi pleine. Décidément ! Je crois que je ne le verrai jamais, ce film !
Ma fête d’anniversaire s’est déroulée le lendemain, chez Michel. J’avais initialement prévu de la programmer pour le jour J, mais le 19 août tombait un dimanche et certains membres de la famille travaillaient le lendemain. Les samedi 18 et vendredi 17 étaient également à exclure car c’est du côté de chez Michel que l’on n’était plus disponible : mon frère et ses deux fils, passionnés de foot, devaient partir à Saint Etienne pour assister à un match ! Bon, on ne dira rien ! Il y en a bien, dans cette famille, qui traversent la France entière pour une soirée à l’Olympia, pas vrai ?
Nous avions prévu de faire un petit buffet à l’extérieur et de fêter mes quarante ans autour de la piscine que mon frère et sa femme venaient de faire construire. Une bien belle piscine, en vérité. Grande, profonde, avec des escaliers et une jolie forme arrondie sur le devant. Le « must » est leur choix d’avoir fait installer un liner beige clair, couleur de pierre ou d’ivoire au lieu des éternels revêtements bleus. Le résultat est surprenant mais franchement splendide ! C’est d’un raffiné ! D’une élégance ! Je ne dis pas ça parce qu’il s’agit de chez mon frère mais c’est vraiment très beau ! Et aussi bizarre que cela puisse paraître, une fois la piscine remplie, l’eau est bleue et même turquoise !
Et la nuit, quand ils allument la lumière à l’intérieur, ce turquoise tire sur un très joli vert ! C’est vraiment beau ! Ca donne envie ! Malheureusement, ce n’est pas demain la veille que je quitterai mon appartement pour avoir ma maison à moi ! Je doute même que ça arrive jamais ! Contrairement à l’idée très répandue selon laquelle les célibataires n’ont qu’eux à penser et sont pleins aux as, on a vraiment assez peu de moyens quand on est seul !
Malheureusement aussi, la météo n’était pas de la partie. Après la canicule de la veille, c’était à nouveau la grisaille et la fraîcheur. Exit, donc, notre projet de buffet près de la piscine flambant neuve. Si la sangria a pu être prise dehors, le reste des victuailles à été rapatrié à l’intérieur et au lieu d’un buffet froid, c’est un repas classique que nous avons pris à table. Outre la famille, il y avait le petit copain de Manue ainsi que ses parents qui travaillent dans le même secteur que moi. Partager un dîner avec eux était donc intéressant et plaisant. Ce qui me gênait un peu, du coup, c’est que nous nous retrouvions treize à table et ça, je n’aime pas du tout ! J’ai déjà participé à des repas où les convives étaient treize et à chaque fois, un événement désagréable, voire tragique, s’est produit dans les heures qui suivaient.
Mais bon : entre Jérémy qui, repas de famille ou pas, passe son temps sur MSN à discuter avec des copines de l’autre bout du pays et Magalie qui a déserté la table parce qu’elle nous a piqué une de ces colères dont elle a le secret, les occasions ou nous nous sommes retrouvés à treize autour de la table ont plutôt été rares !
Moi, j’ai essayé de passer outre tout ça, d’autant que j’ai reçu un cadeau qui me plaît tout particulièrement : un lecteur MP3 et les petites enceintes qui vont avec. Je m’attendais au lecteur et j’en suis particulièrement ravie ! J’adore écouter de la musique pendant que je voyage, que je me balade ou que je suis au lit. J’avais bien un lecteur CD portable mais il a tiré sa révérence après une quinzaine d’années de bons et loyaux services. Comme dirait ma mère, je n’en ai pas fait un fainéant ! Je le faisais suivre partout mais il était tout de même un peu encombrant.
Les petites enceintes me venaient de Manue et Séb. Je ne m’attendais pas à un cadeau de leur part mais ma nièce m’a dit qu’elle avait des raisons de me gâter. Je pense qu’elle faisait allusion au fait qu’elle a partagé mon appartement avec moi pendant cette année d’études. Franchement, c’est trop gentil de m’avoir gâtée pour cette raison parce que, vraiment, elle ne m’a pas du tout dérangée, au contraire ! En plus, elle a souvent amené des paniers de provisions que nous avons partagées pendant ses séjours, il lui est même arrivé, quand nos horaires coïncidaient, de me véhiculer jusqu’à mon travail alors non, vraiment, elle n’était pas tenue de me gâter de la sorte ! J’en suis extrêmement touchée.
Je crains, par contre, que le lecteur MP3 ne soit pas compatible avec mon ordinateur actuel. Il va vraiment falloir que je pourvoie, ne serait-ce que pour recharger l’objet ! Mais pas tout de suite ! Ces vacances m’ont quand même coûté un peu cher, entre ma fête d’anniversaire, mes déplacements et tout le reste ! Mais je crois que je ne vais plus pouvoir reculer bien longtemps !
En attendant, Alexandre, mon plus jeune neveu, a déjà téléchargé quelques titres sur mon lecteur et je m’en contente. J’arrive à m’en servir sans trop de difficultés alors, tout va plutôt bien.
Mes trois derniers jours de congé se sont écoulés sans heurt. Le samedi, Alain, sa petite famille, Maman et moi sommes allés voir le feu d'artifice tiré en l'honner des 700 ans du pont Valentré. C'était assez grandiose, parfois impressionnant, mais Alain n'a pas trop aimé le commentaire qui retraçait l'histoire de notre ville. Il lui reprochait plusieurs inexactitudes.
Après ce moment de détente, nous sommes allés boire un pot en ville et Alain (qui a vraisemblablement retrouvé du boulot, au fait !) n'arrêtait pas de regarder sa montre : en fait, il voulait être le premier à me souhaiter mon anniversaire.
Voilà : les journées passent et on se retrouve quadra sans avoir vu arriver quoi que ce soit. Franchement, ces quarante ans, je ne les sens pas du tout ! J'ai plutôt l'impression d'avoir deux fois vingt ans !
Après, rien de sensationnel. Maman m'a ramené chez moi, puis ce fut la rentrée au boulot. Rentrée paisible. Nous sommes pour le moment assez peu nombreux dans les bâtiments et les choses se passent bien.
Voilà...
Malheureusement aussi, la météo n’était pas de la partie. Après la canicule de la veille, c’était à nouveau la grisaille et la fraîcheur. Exit, donc, notre projet de buffet près de la piscine flambant neuve. Si la sangria a pu être prise dehors, le reste des victuailles à été rapatrié à l’intérieur et au lieu d’un buffet froid, c’est un repas classique que nous avons pris à table. Outre la famille, il y avait le petit copain de Manue ainsi que ses parents qui travaillent dans le même secteur que moi. Partager un dîner avec eux était donc intéressant et plaisant. Ce qui me gênait un peu, du coup, c’est que nous nous retrouvions treize à table et ça, je n’aime pas du tout ! J’ai déjà participé à des repas où les convives étaient treize et à chaque fois, un événement désagréable, voire tragique, s’est produit dans les heures qui suivaient.
Mais bon : entre Jérémy qui, repas de famille ou pas, passe son temps sur MSN à discuter avec des copines de l’autre bout du pays et Magalie qui a déserté la table parce qu’elle nous a piqué une de ces colères dont elle a le secret, les occasions ou nous nous sommes retrouvés à treize autour de la table ont plutôt été rares !
Entre mes frères Michel et Alain, ce soir-là. |
Les petites enceintes me venaient de Manue et Séb. Je ne m’attendais pas à un cadeau de leur part mais ma nièce m’a dit qu’elle avait des raisons de me gâter. Je pense qu’elle faisait allusion au fait qu’elle a partagé mon appartement avec moi pendant cette année d’études. Franchement, c’est trop gentil de m’avoir gâtée pour cette raison parce que, vraiment, elle ne m’a pas du tout dérangée, au contraire ! En plus, elle a souvent amené des paniers de provisions que nous avons partagées pendant ses séjours, il lui est même arrivé, quand nos horaires coïncidaient, de me véhiculer jusqu’à mon travail alors non, vraiment, elle n’était pas tenue de me gâter de la sorte ! J’en suis extrêmement touchée.
Je crains, par contre, que le lecteur MP3 ne soit pas compatible avec mon ordinateur actuel. Il va vraiment falloir que je pourvoie, ne serait-ce que pour recharger l’objet ! Mais pas tout de suite ! Ces vacances m’ont quand même coûté un peu cher, entre ma fête d’anniversaire, mes déplacements et tout le reste ! Mais je crois que je ne vais plus pouvoir reculer bien longtemps !
En attendant, Alexandre, mon plus jeune neveu, a déjà téléchargé quelques titres sur mon lecteur et je m’en contente. J’arrive à m’en servir sans trop de difficultés alors, tout va plutôt bien.
Mes trois derniers jours de congé se sont écoulés sans heurt. Le samedi, Alain, sa petite famille, Maman et moi sommes allés voir le feu d'artifice tiré en l'honner des 700 ans du pont Valentré. C'était assez grandiose, parfois impressionnant, mais Alain n'a pas trop aimé le commentaire qui retraçait l'histoire de notre ville. Il lui reprochait plusieurs inexactitudes.
Après ce moment de détente, nous sommes allés boire un pot en ville et Alain (qui a vraisemblablement retrouvé du boulot, au fait !) n'arrêtait pas de regarder sa montre : en fait, il voulait être le premier à me souhaiter mon anniversaire.
Voilà : les journées passent et on se retrouve quadra sans avoir vu arriver quoi que ce soit. Franchement, ces quarante ans, je ne les sens pas du tout ! J'ai plutôt l'impression d'avoir deux fois vingt ans !
Après, rien de sensationnel. Maman m'a ramené chez moi, puis ce fut la rentrée au boulot. Rentrée paisible. Nous sommes pour le moment assez peu nombreux dans les bâtiments et les choses se passent bien.
1 commentaire:
Ma petite Mi, je ne le dirai jamais assez , c'est beau, le Lot ! C'est un des plus beaux endroits de ce pays, si ce n'est du monde ! Eh oui, j'ai adoré le village où vit ta mère, et son calme ! Ca fait du bien, avant de se retrouver dans cette ville de fous qu'est Paris !!!
Allez, bises noeil !
Tinky :-)))
Enregistrer un commentaire