Suite à ce séjour parisien, je regagnai le bureau pour quelques semaines avant que n'arrivent les véritables congés d'été : des vacances paisibles et placées sous le signe de la famille puisque la première semaine s'est déroulée dans le Lot où nous étions parties fêter le premier anniversaire de ma petite-nièce Mila.
Mila a grandi. |
Maëlys à la rescousse ! |
Passer du temps dans cette ville où nous avions vécu tant d'années,
profiter de magnifiques journées d'été, revoir tous nos proches a été un vrai bonheur et
une très agréable occasion de se ressourcer.
Les quinze jours suivants, nous sommes restées tranquillement chez nous où c'est le reste de notre famille qui est venue nous rendre visite.
Et c'est à l'occasion d'une de ces visites que s'est produit un évènement qui a mis en jeu la santé de mon pauvre chat Céleste, décidément abonné à une malchance chronique !
Est-ce à cause de trop de bruit ou trop de mouvement dans cette maison d'ordinaire si calme ? Toujours est-il que mon pauvre chat qui se prélassait tranquillement sur un rebord de fenêtre comme à son habitude a soudain perdu l'équilibre et a basculé dans le vide... heureusement pour tomber sur le capot de la voiture de Maman, garée juste en-dessous ! Non mais je vous demande un peu ! Ce chat a déjà peur des souris et n'aime pas le lait, voila qu'en plus il ne tient pas en équilibre sur le rebord d'une fenêtre ! Malgré tout ça, on tient à lui et même si Maman protestait au nom de sa voiture légèrement impactée, j'étais tout de même rassurée qu'il s'en soit sorti sans dommage... du moins le croyais-je !
Hélas, quelques jours plus tard, ses vomissements chroniques l'ont repris et il a commencé à redevenir amorphe comme il l'avait été quelques mois plus tôt ! Nous l'avons donc emmené chez le vétérinaire qui a diagnostiqué une pancreéatite post-traumatique mais qui m'a fait aussi très peur avec une suspicion de PIF (Péritonite Infectieuse Féline), une maladie souvent mortelle, ainsi que des histoires de créatine trop basse, de risque de blocage des reins et de crise cardiaque ! Bref, toute une batterie d'examens qu'il serait trop long de détailler ici et pas moins de deux séjours en clinique vétérinaire ! L'y reconduire une seconde fois alors que je le croyais guéri a été vraiment un crève-cœur mais il s'est toujours laissé soigner avec beaucoup de docilité, pauvre petit père !
Céleste en clinique vétérinaire. |
Je n'évoquerai même pas le prix qu'ont pu me coûter ces deux villégiatures mais disons que j'aurais sans doute pu m'offrir une semaine de vacances au bort de l'eau pour le même montant ! Qu'importe : quand on aime on ne compte pas et l'essentiel était quand même que mon petit Céleste soit rétabli, ce qui fut finalement le cas. Il a pris son traitement avec toujours beaucoup d'abnégation et il a vu son alimentation changer de manière drastique mais au moins, il a pu se rétablir... même si nous n'en avions pas fini, avec ses problèmes de santé ! Mais ceci fera l'objet d'un nouvel article.
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