Après ce concert impromptu et charmant, notre vendredi s’est poursuivi agréablement puisque nous sommes allées dîner dans notre petit restau africain préféré en compagnie d’un ami commun. Encore une soirée placée sous le signe de la gastronomie, de l’amitié et du rire.
Le week-end qui a suivi a été des plus délectables : entre découverte de la cuisine péruvienne, promenades interminables dans notre cher Marais par un temps digne du mois de mai et rencontres multiples de gens passionnants, nous avons vraiment apprécié ces deux belles journées.
Le lundi fut pour moi nettement plus pénible en raison du retour d’un temps mitigé et surtout de la visite de ma vieille copine la Migraine ! Malheureusement, ce n’était vraiment pas le moment car nous devions nous rendre ce soir-là au Casino de Paris pour aller voir Sébastien Tellier sur scène. Je n’éprouvais pas de fébrilité particulière car j’avais été assez peu convaincue par sa dernière prestation dans cette même salle. Néanmoins, il n’était pas question que je passe à côté de cette soirée et malgré un mal de tête persistant, je me suis mise en route à la suite de Tinky vers le Casino de Paris.
Eh bien le moins que je puisse dire est que je ne regrette pas de m’être quelque peu fait violence pour arriver jusque là ! Non seulement ma migraine a fini par se calmer sur le chemin mais en prime, nous avons passé une soirée exceptionnelle ! Déjà, la première partie assurée par le groupe Turzi a été fabuleuse ! Je les avais pourtant vu lors des Siestes Électroniques de 2008 au Bikini et je ne les avais pas particulièrement appréciés, les trouvant trop bruyants et dissonants. Leur évolution m’a paru tout à fait positive. Pour vous donner une vague idée de leur univers, voici un clip qui date un peu.
Quant à la prestation de Sébastien Tellier, elle a été tout simplement sublime et j’en suis encore scotchée à l’heure qu’il est ! Le concert était vraiment énorme ! Nous avons pu entendre des extraits de tous ses anciens albums, savamment réorchestrés à la sauce brésilienne par un ensemble de musiciens et de percussionnistes remarquables. Oui, je sais : je suis censée ne pas aimer la musique brésilienne, mais à l'instar d'un Gotye qui parvient à me faire écouter et même apprécier de la country ou du reggae, Sébastien réussit cet exploit pour la bossa nova ! C'est dire le talent de ce garçon !
Lui-même nous est apparu aminci, beau, sobre et sensible. Il a su plaisanter avec parcimonie, nous régalant de sa personnalité fantasque sans pour autant nous assommer des délires alcoolisés inutiles qui ont parfois gâché certains de ses shows. Nous l’avons redécouvert comme nous avons redécouvert son répertoire, merveilleusement mis en valeur par ces nouvelles orchestrations. Le tout était rehaussé par des éclairages magnifiques et nullement aveuglants. Le Casino de Paris était bondé, le public conquis et Sébastien lui-même semblait ne pas en revenir, qui nous a remerciés à plusieurs reprises d’être venus assister à son spectacle ! Il n’y a pas à dire : il est adorable et je suis ravie de voir qu’il se reprend en main et devient enfin l’artiste et la bête de scène qu’il mérite d’être !
Ne reste plus qu’à espérer que cette tournée fera l’objet d’enregistrements en live ou en DVD. En attendant, voilà le dernier clip du divin barbu : une illustration animée et très onirique du charmant univers dans lequel il se projette.
1 commentaire:
Oh oui, oh oui !!! On en redemande, du divin barbu, comme tu dis !!!
Enregistrer un commentaire