Nous voici donc établies dans notre adorable petite maison, Maman et moi. On peut dire que l’installation est terminée à 80%. Le garage reste encore un peu encombré et la chambre d’amis, déjà rebaptisée “chambre d’Alexandre” est remplie de cartons et de sacs multiples alors que le mobilier tout neuf n’est pas encore monté. Rien de grave : j’ai toujours “sacrifié” une pièce lors de mes précédents déménagements !
Ah, ce déménagement, parlons-en ! Ce fut épique ! D’abord, les déménageurs sont arrivés avec trois quarts d’heure de retard et quand ils ont été là, nous nous sommes aperçues qu’ils n’avaient pas amené le monte-charge ! Or, nous avions bien spécifié qu’il serait indispensable et nous avions même payé pour ça ! En effet, le syndic de la résidence interdit que l’on utilise l’ascenseur pour déplacer des meubles lourds car cela entraîne des pannes ! Mais comme il n’y avait pas d’autre solution, ces Messieurs ont décidé d’utiliser l’ascenseur envers et contre tout ! Et tant pis si nous leur expliquions que les ennuis risquaient d’être pour nous ! Autant dire que tout le monde était plus ou moins énervé et qu’au départ, l’ambiance était quelque peu tendue entre ces trois déménageurs et nous ! En prime, ils avaient l’air assez désagréablement surpris par l’abondance des meubles et par le fait que nous n’ayons pas tout plié dans des cartons… Forcément ! On nous en avait fourni un nombre plutôt réduit à tel point que quelques voisins et proches compatissants nous en avaient donné ! Et nous avions bossé jusqu’à 1h du matin, la veille ! Pour nous lever à 5h ! Autant dire que les nerfs de tous étaient à vif !
Toutefois, au fil des heures, le dialogue s’est engagé et l’ambiance s’est détendue entre ces messieurs qui travaillaient vite et bien et nous qui n’hésitions pas à mettre la main à la pâte !
Il fallait en plus surveiller les chats ainsi que Floppy, le york de mon frère, dont nous avions la garde pendant qu’il séjournait au Puy du Fou avec son épouse et ma nièce Magalie. Une semaine de vacances prévues de longue date. Déjà, la cohabitation entre l’un de mes chats, Céleste, et ce petit chien rapide comme l’éclair ne se faisait pas sans mal ! Nous avions même frisé le drame deux soirs plus tôt, mes deux fauves ayant sauté sur le pauvre petit qui ne faisait pas du tout le poids ! Alors gérer toute cette marmaille en plein déménagement, ce n’était pas vraiment simple ! Et justement, ne voilà-t-il pas qu’au moment de quitter l’appartement, mon chat Pilou demeurait introuvable ! La porte d’entrée restée longuement ouverte me laissait présager le pire et en plus, quelqu’un avait dit, dans le quartier, qu’un gros chat noir errait dans les rues en miaulant tristement, l’air perdu ! Malheureusement, ce n’était pas du tout le moment de le chercher et de faire attendre les déménageurs alors, nous sommes parties avec eux à la nouvelle maison la mort dans l’âme mais tâchant quand même de faire bonne figure.
L’installation a commencé dans une ambiance enfin bon enfant puis, les déménageurs ont décidé de faire une légitime pause et d’aller déjeûner dans une proche bourgade. Restées seules, nous sommes reparties dans l’appartement presque entièrement vidé histoire de nous sustenter aussi mais surtout de remettre la main sur notre chat. Mais toujours pas trace de Pilou… jusqu’à ce qu’il reparaisse soudain devant nous, comme s’il sortait de nulle part ! J’imagine qu’il avait dû se cacher derrière le chauffe-eau ou sous l’évier… Enfin, c’est la seule explication rationnelle que j’arrive à donner mais par moments, je me demande si ce chat ne passe pas d’une dimension à l’autre car il m’a déjà joué ce tour pendable de disparaître corps et biens puis reparaître on ne sait d’où !
Rassurées, nous sommes retournées à la maison où les travaux d’installation ont repris jusqu’à la fin de l’après-midi ! Je dois reconnaître que ces déménageurs d’un abord plutôt bourru ont bien travaillé ! Ils ont notamment parfaitement remonté mon lit qui avait une fâcheuse tendance à craquer et ne le fait plus ! Un lit dans lequel je suis tombée le soir venu sans aucun regret par rapport à la Fête de la Musique qui battait son plein dehors !
J’ai maintenant une chambre mansardée que j’adore avec une salle de bains attenante, le tout sur une mezzanine dont j’ai fait mon bureau ! L’ensemble est un peu chaud en été et j’espère qu’il ne sera pas trop frais en hiver mais j’ai fait de cet étage supérieur mon véritable petit domaine et j’en suis totalement folle ! En empruntant un escalier de bois idéalement bruissant, on arrive dans un charmant séjour rustique agrémenté d’une petite cheminée et puis il y a les chambres de Maman et d’Alex, la cuisine, rustique elle aussi, le cellier le jardin, la cour… Oh, cette maison n’est pas immense et ce n’est pas un palais mais néanmoins, je l’adore ! Je m’y sens bien et je n’y éprouve aucune angoisse malgré les craquements des poutres et du plancher ! C’est un endroit qui me ressemble ! L’appartement où nous avons passé quatre ans était bien agréable aussi mais vivre ici, c’est incomparable !
D’ailleurs, cet appartement, je croyais le regretter un peu au nom des belles années que nous y avons vécues. Je pensais que le quitter me ferait un peu de peine mais ce ne sera finalement pas du tout le cas et vous saurez pourquoi lors du prochain article car si je raconte tout maintenant, ce billet va être encore plus kilométrique qu’il ne l’est déjà !
1 commentaire:
Jolie description, bien épique ! Je voyais les scènes... Quant à ton chat, c'est un Égyptien, et il passe régulièrement par une stargate....
Trêve de conneries, et bises, ma Mi !
Huguette :-D
Enregistrer un commentaire