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22 juin 2010

Comme le temps passe.

C’est de nouveau la fête à Castanet ! J’arrive à peine à croire qu’une année est passée depuis ma crise de Mimizanthropie ! J’ai relu ce vieil article avec beaucoup d’amusement. Et en même temps, il m’a rassurée car je suis à peu près dans le même état d’esprit actuellement. Je croyais que j’étais réellement désabusée et dégoûtée de tout. Je m’aperçois que c’est juste une déprime saisonnière !
Donc, en ce moment, c’est la fête et il y a des attractions magnifiques dans toute la ville. Malheureusement, elles sont très chères et une fois encore, moi qui adore les manèges à sensation, je m’en suis passée à regret ! Par contre, Maman et moi avons parfaitement profité du très beau feu d’artifice que nous sommes allées voir bien tranquillement sur la terrasse d’une voisine dont nous nourrissons le chat pendant ses vacances. Cette terrasse surplombant la place de la halle toute neuve nous fait d’ailleurs rêver !
J’ai pris plein de photos. D’une part, les attractions :
     








 
Et le feu d’artifice que j’ai trouvé bien joli mais qui, malheureusement, ressort plutôt blanc sur ces photos prises avec mon I-Phone.
















Au moins, nous avons pu le regarder tranquillement, sans être harcelés par de jeunes godelureaux qui voulaient à tout prix nous forcer à nous asseoir dans l’herbe ! Et sans rien risquer d’autre que prendre la crève parce qu’il fait diablement froid, en ce moment, le soir ! Et même la journée, d’ailleurs !

Donc nous sommes bien vite rentrées chez nous et avons pu observer une bande de percussionnistes qui passaient sous nos fenêtres en mettant un joyeux chambard (presque aussi terrible que celui généré par les vuvuzelas ! D’ailleurs, je crois aussi en avoir entendu une !).






Encore une fois, des photos pas très nettes mais qui garantiront au moins l’anonymat des intéressés. En tout cas, c’était une soirée sympa.

17 juin 2010

V comme... vuvuzela !


Que l'on s'intéresse ou non à la coupe du monde de football, difficile de n'avoir jamais entendu parler des vuvuzelas ces trompettes en plastique coloré typiquement Sud-Africaines, apparemment descendantes des cornes de gazelle dans lesquelles on soufflait autrefois pour rappeler ses proches au village. Ces drôles d'instruments provoquent un potin d'enfer dans les stades et suscitent actuellement une belle polémique. Voilà un clip qui en parlera dix fois mieux que moi.

Les vuvuzelas enflamment le web et... les esprits !

Un chambard qui équivaudrait au barrissement d'un éléphant en terme de volume et que nos chers Bleus rendent responsable de leurs scores décevants ! Apparemment, leur bruit puissant et permanent déconcentrerait les Européens que nous sommes.

Nombreux sont ceux qui détestent les vuvuzelas et voudraient bien les faire interdire. Certains ont même dit que cela allait tuer l'esprit du foot... Mais désolée, je préfère entendre un stade vrombir au son des ces cornes de plastique plutôt qu'entendre des supporters s'insulter ! Je ne dis pas que c'est le cas dans tous les matches puisque je suis même allée en voir un l'année dernière mais bon, je me comprends !

Et vous l'avez sûrement compris aussi, moi, je ne déteste pas les vuvuzelas. Au contraire ! Bien que désorientée, dans un premier temps, par leur bourdonnement permanent qui évoque un essaim d'abeilles géant (et qui a fait croire à Maman que notre téléviseur tout neuf était détraqué) ces trucs me font complètement délirer ! Je ne sais pas pourquoi, d'ailleurs ! Toujours est-il que ces vuvuzelas me font mourir de rire ! Mais vraiment ! Est-ce parce que le nom de la chose est rigolo ? Est-ce parce que je ne me soucie guère du foot, en vérité ? Ou peut-être est-ce tout simplement parce que j'ai un petit faible pour les trucs qui énervent le commun des mortels ! Sans le vouloir et sans faire de mauvais esprit, en plus ! En tout cas, ça me fait bien rire ! J'imagine que ce doit être infernal d'en entendre des milliers dans un stade mais ça me fait marrer quand même !

12 juin 2010

La der des der.

Me voici enfin en week-end ! Franchement, je n’en suis pas fâchée ! J’ai passé une semaine d’enfer ! Du travail jusque par-dessus la tête et pas mal de stress aussi.

Cette semaine était la dernière que les profs stagiaires ont passée parmi nous. Nous avons eu le plaisir d’annoncer leur réussite à la plupart d’entre eux mais aussi la rude tâche d’apprendre leur échec à d’autres. Cela ne s’est pas fait sans mal dans certains cas. J’en ai passé plusieurs nuits sans dormir ou presque !

Et donc, ce vendredi matin, tout ce petit monde est parti vers d’autres horizons, les uns pour exercer leur métier, les autres pour se réorienter. C’est toujours un petit moment d’émotion, d’autant que cette promotion était la dernière à fonctionner selon le modèle que j’ai toujours connu. A partir de la rentrée prochaine et suite à une réforme gouvernementale, la professionnalisation des enseignants ne se déroulera plus comme avant : dès la rentrée, les profs en devenir se rendront dans leur établissement d’accueil , sans passer par notre institut de formation. Ils seront pris en main “sur le terrain” par des tuteurs et autres conseillers pédagogiques et ne viendront à notre école que pour des temps de formation assez brefs, répartis sur sept semaines disséminées dans toute l’année.

Ce changement drastique est assez mal accueilli dans l’école où s’est instaurée une ambiance délétère qui me perturbe beaucoup. Moi-même, je me demande quel contact nous pourrons avoir avec des gens que nous verrons sept semaines en tout et pour tout ! Ce que j’aimais jusqu’alors, dans mon métier, c’était les échanges avec le public même si parfois, ces échanges et ce public n’étaient pas toujours faciles. Mais aujourd’hui, je crains de devenir un simple gratte-papier dans un bureau.

Mais dans un sens, cela aura peut-être des avantages aussi : moi qui étais du genre à ne pas oser poser de vacances ou prendre des congés de maladie par crainte que l’on ait besoin de moi pour telle ou telle raison, je  serai peut-être moins accaparée par ma fonction si nous devons travailler à distance avec les gens. Je l’espère, en tout cas, car cette année a été très dure. Cela est peut-être dû en grande partie aux suites de l’opération que j’ai subie mais ce qui est certain, c’est que j’arrive à la fin de cette année de formation complètement exténuée. 

10 juin 2010

De l’amitié.


Je ne sais plus si j’ai eu l’occasion de raconter ici ma rencontre avec Tinky, ma plus vieille et plus fidèle amie, co-administratrice du présent blog. C’est une bien jolie histoire. Mais comme il est tard et que j’ai un peu la flemme, je vais très largement “pomper” le passage que j’avais déjà écrit à ce sujet sur le site internet de Tinky.
Nous nous sommes connues il y a près de 25 ans, à la “faveur” d’une fuite d’eau dans ma chambre alors que nous logions dans la même cité universitaire. Je venais ce soir-là de terminer un long devoir et il était relativement tard. Avant de me coucher, je décidai de m'accorder un petit chocolat chaud, histoire de me récompenser de mes efforts. Je me débrouillai avec les moyens du bord pour m'accorder ce menu plaisir : un peu de poudre soluble délayée dans de l'eau brûlante tout droit sortie du robinet. Les étudiants peuvent rarement se payer le luxe d'être gastronomes !
Or, à peine avais-je avalé la dernière gorgée du doux breuvage, nettoyé et rangé ma tasse qu'un bruit étrange attira mon attention :
"Ksssssscccchhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !".
Cela venait du coin salle de bain ! Je m'y précipitai et tombai nez à nez avec un véritable geyser d'eau brûlante qui partait de ma tuyauterie et montait presque jusqu'au plafond, emplissant la chambre entière d'une buée presque opaque ! Pas de doute, le nettoyage de la tasse avait été le coup de trop porté à cette tuyauterie fatiguée ! Dire que je me trouvais dans la salle de bains à peine quelques secondes plus tôt ! Il s'en était fallu de peu pour que je me retrouve littéralement ébouillantée !
Précédemment occupée par une personne hémiplégique, ma chambre était pourvue d'un système d'alarme encore opérationnel. Voyant que je ne pourrais me tirer seule de ce mauvais pas, je me décidai à presser ce bouton auquel je m'étais bien juré de ne jamais toucher, ne voulant pas que l'on m'aide ou que l'on m'assiste plus que de raison ! J'ai toujours détesté ces gens qui, par exemple, me saisissent par le bras et me font traverser la rue d'autorité sans même tenter de savoir si je voulais bien aller de l'autre côté ! Bon, certes, j'exagère un peu. C'est une métaphore ! Mais je m'égare.
Donc, après avoir actionné l'alarme, je sortis de la chambre envahie par la buée et ne pus qu'attendre la suite des événements, plantée comme un piquet au milieu du couloir, en pyjama plus ou moins sec,  gauche et horriblement confuse. Déjà, les concierges arrivaient, munis de serpillières et de seaux. Je leur proposai mon aide qu'ils refusèrent. Des portes de chambres s'entrouvraient : des étudiants échevelés et mal réveillés me dévisageaient, mi-surpris, mi-goguenards. Je ne savais vraiment plus où me mettre ! Moi qui comptais sur une arrivée discrète dans cette cité-U, c'était réussi ! J'aurais voulu passer sous le linoléum du couloir !
C'est alors qu'apparut dans le brouillard moite une silhouette qui s'avançait vers moi d'un pas enjoué. C’était une étudiante qui habitait à l’étage supérieur et qui, alertée par le bruit de l’alarme, s’était dit que son brevet de secouriste pourrait peut-être servir à quelque chose.  Sans doute surprise de me trouver entière et consciente, elle me demanda ce qu'il se passait et je lui racontai ma mésaventure. Amusée autant que compatissante, elle m'invita aimablement à prendre un thé dans sa chambre pour me réchauffer. J'étais très méfiante mais je n'avais guère le choix et la suivis donc.
À peine arrivée dans sa chambre, j'avisai une énorme machine à écrire sur la table de travail. Quelques jours plus tôt, une autre résidente s'était justement plainte à moi que quelqu'un tapait à la machine le soir. Eh oui ! Les discrets ordinateurs portables n’étaient pas encore de mise à cette époque pourtant pas si lointaine !
"- Tiens, c'est donc toi qui écris ! m'exclamai-je.
- Oui, fit-elle, J'écris un roman, figure-toi !"
L'expression de son visage était étrange, à ce moment-là. On y décelait de la fierté et elle avait pourtant presque l'air de s'en excuser. Je lui révélai donc que j'écrivais aussi et c'est de là que partit une conversation assez surréaliste, émaillée jusqu’à l’overdose de “moi aussi”. Il faut dire que nous nous en découvrions, des points communs : amour de l'écriture, de la lecture, des chats, intérêt pour la science-fiction et l'inexpliqué...  et cette conversation semble ne s’être jamais terminée ! Des points communs, nous nous en découvrons encore aujourd’hui ! Certains d’ailleurs, sont vraiment des plus étranges et attisent vraiment notre curiosité !
Alors pour commencer, nous portons toutes les deux un prénom de huit lettres plutôt démodé.
Ses parents, comme les miens, ont eu trois enfants et nous sommes toutes les deux les benjamines de la famille.
Dans sa fratrie, le deuxième enfant est une fille qui s’appelle Michelle. Dans la mienne, c’est un garçon qui s’appelle Michel.
Nos aînés ont eu deux enfants chacun. Tinky a quatre nièces. J’ai quatre neveux et nièces. Dans les deux cas, l’aînée est une fille qui s’appelle Magalie (Oui, oui ! Avec un “e” très inhabituel dans les deux cas !).
Nos mères sont toutes les deux nées le 29 d’un mois de 31 jours, lui-même suivi d’un autre mois de 31 jours. En clair et sans décodeur, la Maman de Tinky est née un 29 juillet et la mienne un 29 décembre.
Nous présentons toutes deux des problèmes de vue importants et multiples parmi lesquels la cataracte et le glaucome.
Nous avons toutes deux été consacrées aux Enfants de Marie quand nous étions bébés. Puis nous avons l’une et l’autre fréquenté une école Jeanne Darc.
Nous avons donc logé dans la même cité universitaire et nous sommes aujourd’hui toutes deux fonctionnaires même si c’est dans deux domaines différents.
Nous sommes l’une et l’autre restées célibataires et sans enfants. Un choix pour Tinky, une fatalité pour moi.
Enfin, nous devenons toutes les deux grand-tantes en cette belle année 2010. La semaine dernière, sa Magalie a donné le jour à un petit Iban et en octobre prochain, ma nièce Manue mettra au monde une petite fille. Comme je le dis parfois en plaisantant : qui sait, peut-être que dans quelques années, ces deux-là se rencontreront et se marieront scellant à jamais notre belle amitié !!! Evidemment, c’est une boutade !
Il y a certainement d’autres points communs qui ne me viennent pas à l’esprit mais je laisse à Tinky le plaisir de les rajouter si elle veut. Beaucoup ne verront dans tout ça que de simples coïncidences et ils auront probablement raison. D’ailleurs je vous rassure, il y a aussi entre nous quelques différences fondamentales, voire inconciliables mais cela n’enlève rien à la solidité de notre amitié qui est précieuse et dont j’espère qu’elle perdurera encore longtemps.

01 juin 2010

Le premier Taratata de Mika : attention, vidéos cultes !

J'en avais parlé à l'époque dans un très vieux post mais j'écrivais alors sur un antique PC fixe doté d'une mémoire pas si vive que ça et d'un logiciel qui ne me permettait pas de voir les vidéos. Voici donc le premier passage de Mika chez Nagui ! Un moment magique ! Même si on se réjouit de savoir quelle superstar pétillante il est devenu, on est ravi de revoir le Mika du début, ce grand jeune homme timide et un peu gauche qui perd ses moyens au moindre compliment ! Parfois, j'ai la nostalgie de cette période où je ne faisais que le découvrir (tout comme je découvrais pas à pas les joies de l'Internet et de la création d'un blog !). Bien que très enthousiasmée par ce qu'il fait aujourd'hui, l'émerveillement de la découverte me manque. Ah, très cher Mika ! Que de chemin parcouru depuis ces premières images !