Cette journée aura beaucoup ressemblé à celle qui la précédait. Comme la veille, je me suis endormie tard et donc réveillée tard. Comme la veille, je suis arrivée en retard mais cette fois-ci, je n'ai pas eu de réflexion. Comme la veille, j'ai travaillé d'arrache-pied et je suis restée tard pour rattraper un peu le temps perdu. Comme la veille, JM et moi devions aller à la salle de sport en milieu de journée mais n'avons pu le faire car il y avait trop de travail. Voilà : rien de bien neuf, si ce n'est que j'ai réussi à commander mes places pour le concert de Mika à Toulouse. J'ai aussi commandé son album qui ressort en édition limitée avec quelques titres et clips supplémentaires. Heureusement qu'il existe, celui-là ! C'est un véritable rayon de soleil !
Enfin, la différence entre aujourd'hui et hier, c'est la présence dans mon appart', ce soir, de ma mère et de ma chienne Myrtille. Maman est venue me retrouver car nous allons demain chez l'ophtalmo. Puis, vendredi, ce sera l'évenement que toute la famille attend depuis octobre : avec Maman, mes deux frères, mes neveux et une de mes belles-soeurs, nous allons voir Michel Polnareff au Zénith de Toulouse. Dans la famille, tout le monde l'apprécie mais mon frère aîné en est un fan de la première heure et il n'avait encore jamais réussi à le voir en concert. Ce sera chose faite grâce à moi, ceci dit en toute modestie. C'est moi qui lui ai offert sa place pour son anniversaire, alors que nous venions de passer par une période de bisbille assez sérieuse : près de trois mois sans s'adresser la parole pour une peccadille ! Comme je déteste le conflit, j'avais décidé de mettre un terme à cette brouille idiote de cette façon-là et le moins qu'on puisse dire, c'est que j'ai fait mouche ! Il s'attendait à tout sauf à ça et il en a été, mine de rien, drôlement chamboulé ! Je n'avais jamais compris, jusqu'alors, cette histoire de rendre le bien pour le mal mais cette fois, j'ai enfin compris. J'espère que la soirée sera à la hauteur de son enthousiasme.
Et puis, ce week-end, je retourne dans le Lot : je fais partie (avec ma mère et ce frère-là, d'ailleurs, sans oublier ma belle-soeur et mes nièces) d'une association d'hospitaliers, c'est à dire de gens qui rencontrent et accueillent des pèlerins qui font le chemin de Saint-Jacques de Compostelle et qui s'arrêtent dans notre local pour un verre d'eau, un café, une collation, un temps de repos, une petite conversation... L'association n'a aucune prétention lucrative et encore moins religieuse car plus athée que mon frangin, ça me paraît quand même difficile à trouver. C'est un lieu de rencontre et je crois pouvoir dire qu'on y a vu de tout : des méditatifs, des poêtes, des illuminés, des odieux, des malheureux, des bohèmes, des sans-gêne... Bref, cette assoss se réunit samedi pour un repas et j'y suis attendue, ainsi que Maman alors, je ne suis pas certaine de pouvoir revenir sur ce blog d'ici dimanche.
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