Stage Croatie jour 1, Zagreb.

C'est une fois de plus vers un pays dans lequel je n'aurais jamais imaginé me rendre que mon boulot m'a envoyée en ce mois de Novembre naissant. Normalement, ce stage en Croatie aurait dû être effectué par une collègue mais pour des raisons d'emploi du temps, elle ne put s'y rendre et je dus la remplacer au pied levé.

C'est ainsi qu'aux premières heures de ce jour de Toussaint, je quittai la maison endormie et me rendis à l'aéroport pour retrouver mes compagnons de voyage. En effet, nous étions plusieurs collègues à nous envoler pour Zagreb ce jour-là. Rien à voir donc avec l'épopée crétoise que j'avais effectuée seule quelques mois plus tôt. Et même si nous ne nous connaissions pas forcément entre nous, voyager à plusieurs est quand même nettement plus agréable, surtout quand on se rend vers une destination inconnue.

A midi, nous étions déjà à Zagreb, capitale de la Croatie. Zagreb dont le nom évoquait avant tout pour moi une effroyable guerre civile survenue vingt ans plus tôt et à laquelle je n'avais pas compris grand chose. Encore un endroit dans lequel je n'aurais jamais imaginé mettre les pieds ! Et il était assez difficile en voyant cette jolie ville paisible d'imaginer qu'elle avait pu être le théâtre d'événements si horribles deux décennies plus tôt. 

Bon, on ne va quand même pas se mentir : Zagreb en novembre, ça ne vaut pas la Crête en juin ! Cela reste quand même une ville majestueuse que nous eûmes tout loisir de visiter après nous être installés dans nos logements respectifs : des hôtels pour la plupart des participants et une sorte de petit meublé de facture modeste, propre et fonctionnelle pour deux collègues et moi.

C'est là que nous passâmes notre première nuit après une soirée très conviviale et tout de même passablement fatiguées par le voyage. 

Et Mika, dans tout ça ?

Je vous rassure ! Le jeune prodige américano-libanais qui fut un de mes plus grands coups de cœur depuis la création de ce blog n'a pas été oublié. A la mi-juin, il nous a gratifiés d'un nouvel album intitulé "No Place In Heaven".

Littéralement "Pas de place au Paradis" et l'on se demande bien pourquoi, tant ce nouvel opus regorge de tubes déjà immortalisés sous forme de clips.

Et je ne parle pas des morceaux qui ne sont pas sortis en single et qui sont tout aussi excellents. 

Mika a aussi repris la chanson "Je chante" de Charles Trénet pour les besoins d'une campagne de publicité. Une reprise pétillante et entraînante qui fait honneur à l'original. 

Il a également retrouvé depuis quelques semaines son siège dans l'émission The Voice où il se montre plus en forme que jamais.

L'un de ses candidats, le beatboxer MB14 est un de mes coups de coeur absolus dont je reparlerai sans doute ici.

Entre temps, il s'est produit en Octobre dernier sur la scène du Bikini, la petite salle de concert située non loin de chez moi. C'était vraiment inespéré ! Mika qui a fait vibrer des stades entiers dans une salle si proche ! Et dont la taille allait me permettre de le voir aisément ! Je m'y suis rendue avec Maman et Tinky et la soirée a été absolument magique, une fois de plus ! Idéalement placées, sur le balcon surplombant la fosse et faisant exactement face à la scène nous n'avons rien manqué du show ! Je n'avais jamais vu Mika aussi distinctement pendant un concert ! J'en profite pour remercier chaleureusement les personnels du Bikini et l'accueil bienveillant qu'ils réservent aux publics handicapés. Mention spéciale aussi à la première partie assurée par le groupe CITIZENS dont le soliste à fait l'effort de nous parler en français. Ci-dessous, une photo de Mika sur scène qui montre combien nous étions bien placées. Le cliché est un peu flou mais le souvenir, lui, restera vif !

Mika nous a livré une des prestations les plus réussies qu'il m'ait été donné de voir et c'était pourtant la onzième fois que j'avais le bonheur d'aller l'applaudir ! Épanoui, au mieux de sa forme, visiblement très heureux d'être là, il a vraiment gâté son public : chansons très joliment réorchestrées, beaucoup de titres en français, temps d'improvisations et de délire, belle complicité avec l'audience, moments de rires, de partage, ambiance de fête, "Happy Ending" terminé a capella et sans micro comme pour nous montrer que oui, le voix est toujours là et bien là... rien ne manquait à cette soirée parfaite.